De l’équipement des langues africaines comme langues d’enseignement - Par Modou NDIAYE *
Résumé
La solution à la crise de la qualité de l’enseignement à laquelle sont confrontés les systèmes éducatifs d’Afrique francophone subsaharienne passe, de l’avis de la plupart des acteurs et spécialistes éducatifs, par la prise en compte effective des ressources qu’offre le contexte multilingue, précisément l’introduction des langues nationales dans le dispositif pédagogique de l’école de base.
Mais une telle introduction pose comme préalable l’équipement de ces langues, de manière à les rendre utilisables à l’écrit et également aptes à véhiculer les savoirs des disciplines d’enseignement et de manière plus globale les savoirs de la culture moderne.
Pour arriver à un équipement adéquat, différentes actions sont nécessaires, parmi lesquelles l’enrichissement terminologique est sûrement la plus importante. S’appuyant sur l’expérience sénégalaise, la communication examine les différentes conditions pouvant aider à améliorer cette action d’enrichissement terminologique.
Mots clés : qualité de l’enseignement, systèmes éducatifs en Afrique francophone subsaharienne, multilinguisme, langues nationales, enrichissement terminologique.
Introduction
C’est un fait que des succès importants ont été notés en matière de scolarisation dans les différents systèmes éducatifs d’Afrique subsaharienne (même si l’OMD n’a nulle part été atteint).
Mais C’est aussi un fait que dans ces différents systèmes éducatifs, la qualité de l’enseignement demeure un problème majeur du fait justement que ces systèmes éducatifs devenus massifs ne sont plus en mesure de souffrir l’anomalie d’un enseignement-apprentissage du français selon une didactique de langue première. La solution à cette crise de la qualité de l’enseignement passe, de l’avis de la plupart des acteurs et spécialistes éducatifs (…), par la prise en compte effective des ressources qu’offre le contexte multilingue, précisément l’introduction des langues nationales dans le dispositif pédagogique de l’école de base.
Mais l’introduction de ces langues nationales pose comme préalable incompressible leur outillage de manière à les rendre utilisables à l’écrit et également aptes à véhiculer les savoirs des disciplines d’enseignement et de manière plus globale les savoirs de la culture moderne.
En 1971, alors que la controverse sur l’emploi des langues nationales à l’école était au plus vif, le président Senghor soutenait, en introduction au décret relatif à la transcription des langues nationales, l’idée qu’
« il fallait au moins deux générations pour faire de nos langues nationales, des instruments efficaces pour l’enseignement des sciences et des techniques » (Dumont, 1983 : 23).
Le Président Senghor justifiait cette idée en confiant à Pierre Dumont alors Directeur du CLAD et conseiller spécial à la Présidence, que
« Ces langues nationales ne seraient enseignées dans les écoles sénégalaises que lorsqu’elles auraient fait l’objet d’une vingtaine de thèses d’Etat, chacune » (Dumont, 1992 : 121).
Certes, la barre était peut-être placée trop haut ; mais l’idée, incomprise à l’époque, n’en était pas moins pertinente : pour être en mesure de servir de langues d’enseignement, les langues nationales doivent être suffisamment outillées et cela par des travaux de recherche fiables. Autrement, il y a le risque d’un échec comme cela a été le cas en Guinée ou en Madagascar par exemple, échec que certains imputeraient très vite à l’initiative elle-même alors qu’il serait le résultat du déficit d’outillage.
Pour arriver à un outillage adéquat de ces langues, différentes actions sont nécessaires: la codification, l’enrichissement terminologique, la description linguistique ainsi que La production d’écrits littéraires et de supports pédagogiques.
1. La Codification
Elle est sans aucun doute la première condition nécessaire pour que les langues africaines puissent être employées dans l’enseignement, que cela soit comme véhicules de cet enseignement ou simplement comme objets. Elle permet, en effet, de doter ces langues d’un système d’écriture fixe, harmonisé et officiel. C’est une action importante, qui au Sénégal, par exemple, confère à elle seule, le statut de langue nationale. En effet, la constitution du Sénégal de 2001 stipule, dans son article premier, que : [La langue officielle du Sénégal est le français. Les langues nationales sont le diola, le malinké, le pular, le sérère, le soninké, le wolof et toute autre langue nationale [sic] qui sera codifiée].
La codification des six premières langues nationales, qui correspondent aux grandes langues régionales, a eu lieu entre 1974 et 1982. Et de 2001 à ce jour, sur les 25 langues sénégalaises, 15 autres langues ont été codifiées, donnant un total de 21 langues ayant le statut de langues nationales.
La plupart des langues africaines ont adopté, à l’instar du Sénégal, une orthographe phonologique, c’est-à-dire qu’elles sont écrites comme on les entend avec des caractères très proches de l’API. Ce choix donne un avantage puisqu’il permet d’apprendre à écrire en deux ou trois semaines avec la presque certitude de ne jamais faire de faute (en comparaison avec l’orthographe française qui est lexicale, grammaticale, étymologique et dans laquelle, par exemple, on a quatre façons d’écrire le mot [so]: « seau, sot, saut, sceau ». En wolof, pour garder le même exemple, on aurait une seule orthographe « so » sans aucun risque d’ambiguïté ou de confusion puisque dans l’usage le mot est toujours en contexte et a forcément un sens précis. Mais c’est un choix qui comporte aussi quelques difficultés par les signes retenus.
En effet, certains de ces signes n’existent pas dans les claviers disponibles : par exemple, en pulaar « ɓ » et « ɗ » auraient pu être remplacés par des digraphes « bh » et « dh », de même qu’en wolof, les digraphes «gn» et «ng» pouvaient être employés à la place de « ň » et
«ɲ». Il est vrai que depuis lors des logiciels de police de caractères ont été créés tel que UNICODE. Mais cela à un coût et il faut en plus savoir utiliser ces logiciels. On peut rappeler, concernant la langue française, par exemple, qu’en 1990, pour la dernière réforme de l’orthographe, l’un des justificatifs était que cette orthographe coûtait cher du fait des accents, un clavier français contenant plus de signes qu’un clavier anglais …
- Il y a également lieu d’harmoniser les orthographes des langues africaines quand elles sont parlées dans plusieurs pays : c’est le cas du pulaar, du mandingue ou même du wolof. Par exemple, en wolof sénégalais, le son
/tch/ est noté «c», alors qu’en wolof gambien il est noté «ch».
- il faut réfléchir également au fait que plus de 30 ans après que les principales langues nationales ont une orthographe, il y a un bilinguisme à l’oral mais pas encore un bilinguisme à l’écrit, comme le notait Gérald Galtier (2014). Qu’est-ce qui explique la disparition des journaux en langues nationales? N’y aurait-il pas de problème dans l’acquisition du type de compétence en lecture permettant de lire les journaux, compétence correspondant à la lecture rapide.
- pourquoi concernant la publicité, celle faite en langues nationales orales dans les radios et télévision donnent d’excellents résultats, de bien meilleurs résultats que celle en français, alors que celle en langue nationale écrite donne de très mauvais résultats.
Ainsi les systèmes de codification conçus avec pertinence comme phonologiques ne doivent pas être considérés comme immuables et gagneraient sûrement à être améliorés en tenant compte des difficultés relevées dans l’usage.
2. L’enrichissement lexical et terminologique
L’enrichissement lexical et terminologique est sûrement, parmi les actions d’outillage, l’action la plus importante s’agissant d’adapter ces langues à l’enseignement et aux réalités du monde moderne :
Il faut souligner que l’idée qui sous-tend cette action d’enrichissement terminologique est que toute langue est apte à dire toute réalité, pourvu simplement qu’elle se trouve en situation de devoir nommer cette réalité. L’idée défendue pendant longtemps dans les politiques linguistiques coloniales que les langues africaines seraient des langues concrètes, inaptes à exprimer l’abstraction et par conséquent inaptes à véhiculer les connaissances scientifiques et techniques est aujourd’hui reconnue comme sans fondement. Il n y a pas d’inaptitude inscrite dans la langue. Il y a des langues qui ont accumulé des expériences dans des domaines plutôt que dans d’autres et dans les domaines où elles n’ont pas accumulé d’expériences, elles ont naturellement un déficit de mots pour dénommer les choses et les faits. La solution est alors justement, quand elles sont en situation de devoir vivre ces expériences, de combler le déficit en les outillant de mots et d’expressions. C’est ce que le français lui-même a fait au 16ème siècle par le mouvement Défense et illustration de la langue française initié par les poètes Du Bellay et Ronsard pour devenir langue des lettres et de la culture face au latin et c’est ce qu’elle continue de faire aujourd’hui encore face à l’anglais dans des domaines comme l’informatique où malgré le dynamisme des commissions terminologiques française, belge ou canadienne, il y a encore un nombre important de termes non traduits de l’anglais et utilisés comme tels en français.
Dans cette perspective d’enrichissement lexical et terminologique des langues africaines, beaucoup d’efforts ont été faits. En effet, depuis les premiers dictionnaires bilingues des missionnaires ou administrateurs coloniaux, pour le cas du Sénégal par exemple, plusieurs autres dizaines de dictionnaires bilingues français /langues nationales, ou de recueils terminologiques ont été réalisés. Aujourd’hui, on note même l’existence de dictionnaires en ligne. Il faut saluer l’initiative des auteurs de ces dictionnaires bilingues, d’autant que cette production s’est faite sans aucune incitation ni de l’Etat ni des institutions académiques de recherches.
Cette production dictionnairique a, malgré tout, des limites puisque elle s’est faite le plus souvent de façon individuelle, parcellaire et même parfois artisanale :
- individuelle parce que la plupart des travaux réalisés sont signés par une seule personne,
- Parcellaire parce que pour les recueils terminologiques par exemple, la production est limitée à certaines disciplines : mathématiques (Sahir THIAM), physique (Cheikh A DIOP), droit (Arame FALL) …
- Parfois artisanale avons-nous souligné aussi, parce que certaines traductions sont l’œuvre de non spécialistes, de volontaristes …par exemple des militants des langues nationales, qui n’avaient que leur amour, leur passion pour les langues ou des journalistes confrontés dans le cadre d’émissions bilingues à la traduction de la plupart des termes politiques ou économiques.
Le travail de production dictionnairique, de traduction terminologique devrait être une activité collective puisqu’il est question de proposer des dénominations, des désignations même si c’est à partir d’un vivier existant mais un vivier fait de variations dialectales, sémantiques et autres.
Au Sénégal, la voie est en train d’être indiquée dans le secteur de l’enseignement élémentaire où, à la faveur des différents programmes d’introduction des langues nationales dans le système éducatif, une importante production en terminologie didactique et des différentes disciplines enseignées à l’école a été réalisée par des équipes de plusieurs dizaines de chercheurs.
Par exemple, pour l’expérimentation de 2002-2008, des documents terminologiques ont été élaborés dans les six langues nationales (que sont le Joola, le mandinka, le pulaar, le seereer, le sooninke, le wolof), concernant les domaines aussi variés que :
- La Langue et la communication
- Les mathématiques
- L’Education à la Science et à la Vie Sociale (ESVS) subdivisé en Initiation à la Science et à la Technologie (IST), histoire et géographie, développement durable (vivre dans son milieu et vivre ensemble) ;
- L’Education Physique, Sportive et Artistique (EPSA) subdivisé en arts plastiques, arts scéniques, éducation musicale, éducation physique et sportive.
- Concernant la macrostructure de ces documents terminologiques, on peut relever au total :
- wolof : 3464 entrées
- pulaar : 5403 entrées
- sooninke : 4636 entrées
- mandinka : 4342 entrées
- seereer: 4603 entrées
- joola : 4191 entrées
Ces documents terminologiques ont été améliorés et enrichis à la veille du démarrage du projet ELAN (Ecoles et Langues nationales) en octobre dernier.
Malgré le pas important que représente la création de ces équipes de la DALN (Direction de l’Alphabétisation et des Langues Nationales), il y a la nécessité de mettre en place une Commission Nationale de Terminologie qui donnerait une caution juridique, et plus scientifique à cette activité d’enrichissement lexical et terminologique des langues, Commission qui aurait pour mission la validation, la diffusion et l’emploi des termes. Une telle commission devrait être pluridisciplinaire et pour certaines langues, avoir des sections transnationales :
- la pluridisciplinarité sera traduite dans sa composition par la présence :
- certes de linguistes ; parce que ce sont les linguistes qui connaissent les règles morphologiques, les procédés de formation des mots, les principes et méthodes en création et en traduction terminologique…
- mais aussi de spécialistes des différents domaines de connaissances pour expliquer les concepts à traduire : par exemple un mathématicien pour expliquer les concepts de « trapèze isocèle », « trapèze rectangle » …
- de locuteurs à grande compétence en langues
- Nationales, qui ont un répertoire langagier, lexical beaucoup plus vaste que celui des linguistes et autres experts qui le plus souvent ont malheureusement une connaissance limitée aux variétés urbaines de ces langues (au wolof urbain, par exemple)
- de spécialistes des métiers traditionnels : forge, tissage, teinture,
- Cette commission doit avoir des sections transnationales pour favoriser l’échange et le partenariat entre pays de la sous-région pour les langues transfrontalières -(mandingue, pulaar, sooninke).
Mais en plus de créer une commission de terminologie, il y a aussi la nécessité de renforcer les compétences et les savoirs en terminologie et en traduction en mettant en place des dispositifs de formation universitaires adaptés et qui soient ouverts aux différents publics professionnels susceptibles d’être intéressés par cette filière, tels que les enseignants bilingues, les journalistes, les cadres du MEN, les alphabétiseurs, les agents des ONG de développement qui sont tous confrontés dans leur activité à des problèmes de traduction terminologique…
Pour les journalistes par exemple, l’explosion médiatique de ces dernières années avec l’ouverture de plusieurs dizaines de radio et télévision privées, a fait que les émissions sont systématiquement en version bilingue français/langues nationales. Et les journalistes se sont trouvés à devoir traduire en langues nationales, les émissions en français.
Pour les alphabétiseurs, ils sont de plus en plus engagés dans une alphabétisation de masse en langues nationales axée sur des thèmes comme l’éducation à la santé, la lutte contre les pandémies, la prévention et la lutte contre le sida, le paludisme ou la tuberculose ; la vulgarisation des techniques de production agricole, de gestion de l’eau ou l’éducation à la citoyenneté.
3. La description des langues nationales
Elle doit porter sur les domaines essentiels que sont la phonétique, la phonologie, la morphologie, la syntaxe mais également la dialectologie et la sémantique.
L’enseignement de la grammaire d’une langue peut se faire de deux façons :
- Soit par l’usage de la langue, par sa pratique, par des exercices qui permettent d’installer les structures et mécanismes de construction (grammaire implicite)
- Soit par une réflexion sur le fonctionnement de la langue, sur ses catégories grammaticales et sur ses schémas de construction (grammaire explicite).
Cette deuxième démarche, qui est essentielle pour tout enseignement grammatical, l’est encore plus dans le cas d’un enseignement bilingue où l’on compare les systèmes grammaticaux des deux langues soit pour transférer des acquis concernant les zones de convergence soit pour prévenir ou corriger des erreurs concernant les zones de divergence.
Or sans une telle description grammaticale, il est impossible de faire cet enseignement réflexif sur le fonctionnement de la langue.
Au Sénégal, le CLAD, dont on célèbre aujourd’hui les 50 ans, s’est beaucoup impliqué dans la description des systèmes grammaticaux des langues nationales sénégalaises, et en particulier dans la perspective contrastive langues nationales/français, depuis sa création et en particulier durant les années 70 avec le professeur Pierre DUMONT. Aujourd’hui, dans ce genre d’études, ce sont les départements de lettres et de linguistique qui ont pris le relais. Plusieurs centaines de mémoires et thèses y ont été réalisés couvrant et le français et la plupart des langues sénégalaises.
Cela n’est pas surprenant puisque autant dans les instituts Supérieurs de recherche le déficit en personnel chercheur s’accroit d’année en année, autant dans les facultés et départements il y a une massification des effectifs d’étudiants qui n’épargne pas le troisième cycle et qui est mise à profit pour résorber l’insuffisance en matière de description des langues locales africaines.
Il convient cependant de traduire ces travaux en version scolaire pour faciliter leur utilisation dans l’enseignement bilingue. Une telle action oblige à un partenariat entre l’état, le Ministère de l’Education nationale, en particulier la DALN qui est leur bras technique concernant la question des langues et l’université. Et la responsabilité de l’initiative incombe naturellement à l’état.
4. La production d’écrits littéraires et de supports pédagogiques
Cette dernière action permet de doter les langues africaines de corpus de textes écrits prêts à l’emploi pour l’enseignement et le suivi de cet enseignement.
Dans l’évaluation des expérimentations de l’enseignement bilingue c’est l’action où on a enregistré le plus d’insuffisance (l’absence, la rareté, le retard des textes d’appui, de manuels). Parce que le plus souvent, cette action est considérée comme un détail, or c’est justement le détail qui cache Dieu ou le Diable.
La disponibilité de tels textes, en plus de fournir des supports à l’enseignement, participe à la fois à motiver l’élève dans l’apprentissage de la langue africaine sachant qu’il lui est possible comme pour le français, de se rendre à la bibliothèque de l’école et de s’évader par la lecture d’un conte ou d’un roman écrit en langue locale et également à maintenir les compétences acquises dans cette langue. Dans les programmes d’alphabétisation, on a très souvent déploré le retour à la case de départ des alphabétisés une fois le programme d’alphabétisation terminé par le fait justement que dans leur environnement, ils n’ont rien à leur disposition comme de documents de lecture pour maintenir leurs acquis. On assiste alors à un analphabétisme de retour. On peut réaliser ce corpus de textes écrits
- par la transcription des milliers de textes oraux, récits mythiques, contes, épopées, chants et poèmes, textes dont une bonne partie est déjà disponible dans nos instituts de recherche (IFAN) ou les bibliothèques universitaires (Dépt de lettres – filière civilisations africaines …)
- par la production littéraire qu’il convient alors d’encourager en soutenant l’édition en langues nationales
- par la traduction d’ouvrages littéraires.
Conclusion
Les opérations envisagées ici, en plus de représenter des préalables indispensables à la réussite de l’utilisation des langues africaines comme langues d’enseignement, permettront de mettre en place les conditions nécessaires à l’informatisation de ces langues, opération ultime de leur équipement. En effet, cette informatisation devra s’appuyer nécessairement sur l’existence de ressources linguistiques, qui correspondent justement aux produits des opérations évoquées, à savoir : une orthographe stabilisée, des grammaires écrites explicites, des dictionnaires et terminologies, des corpus écrits et oraux. C’est sur la base de telles ressources linguistiques que seront élaborés et utilisés les outils de traitement automatique qui complèteront de moderniser nos langues et leur assureront une présence dans le cyberespace.
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(*) Modou Ndiaye, Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est de la promotion 1974
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